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Voyager depuis le Japon, le Japon comme base pour découvrir l’Asie.


Voyager depuis le Japon, le Japon comme base pour découvrir l’Asie.

Peu importe ou vous vivez, vient le moment ou vous avez besoin de changer d’air. En tout cas c’est mon cas. Ce n’est sans doute pas vrai pour tout le monde, la sédentarité me semble-t-il, est même de plus en plus populaire alors qu’il n’a jamais aussi facile et bon marché de voyager. Toujours est il qu’après avoir passé un long moment au pays des sushis, j’ai décidé de profiter de ma position géographique pour découvrir les autres pays d’Asie. Si vous souhaitez prendre le Japon comme base pour visiter l’Asie ce n’est pas forcement une si bonne idée que cela. L’inconvénient de vivre sur cette île c’est que tout est loin. Enfin à part la Corée, Taïwan et la Chine. Mais il y a quand même 6 heures de vol pour le groupe Thaïlande, Cambodge, Vietnam et de 4 a 8 heures pour les Philippines (selon l’endroit ou vous vous rendez) dès temps de trajets certes moindre que depuis l’Europe mais qui restent conséquents si vous n’avez pas trois semaines de vacances.

La Thaïlande.

Vous avez compris, je vais vous parler de mes vacances. C’est que profitant de l’avènement de l’ère Reiwa et d’une golden week exceptionnellement longue cette année (une dizaine de jour) il était hors de question que je reste à me geler les miches à Osaka et je me suis rapidement mis en quête du premier vol low cost venu pour un pays chaud.

Bonne nouvelle pour les aventuriers qui veulent voyager depuis le Japon (et dans mon cas depuis Osaka) l’aéroport du Kansai (KIX) tout proche offre de nombreuses options et abrite de nombreuses compagnies aériennes offrant des options à faibles coûts (idéal pour les radins ou ceux qui veulent consacrer leur budget voyage à autre chose qu’au transport aérien). Alors je vous arrête tout de suite je ne vais pas spécialement parler de bon plan ou de moyen de voyager sans dépenser d’argent. Si je choisis des vols pas chers c’est pour profiter un maximum de mon séjour, ce qui veut dire pour moi : bons restaurants, bons hôtels et champagne avec vue sur le coucher de soleil. Je ne fais pas partis de ceux dont le seul plaisir au sortir de leur congés annuels et de contempler leur compte en banque qui n’a pas bouge (et je ne suis plus étudiant non plus).

Quel vol choisir ?

Je me suis pris de passion pour les compagnies aériennes et même si je finis toujours par choisir la moins chère (j’utilise FLIGHT SCANNER) pour trouver les meilleures offre (non ce n’est pas de la pub, je n’ai aucun lien avec eux). Je vérifie aussi les sites des compagnies aériennes qui offrent parfois de bons prix avec un service correct, dans l’ordre depuis Osaka : Peach (basée à l’aéroport du Kansai), Asianna (la petite sœur de Korean airline, bien plus abordable et réputée pour son bimbimbap pour les amateurs), Thai airways (très bonne qualité de service et très jolies hôtesses), Eva air la taïwanaise.

Pour la petite histoire je suis parti cette fois sur Thai lion air qui a récemment ouvert une ligne directe entre Osaka et Bangkok, pour le prix défiant toute concurrence d’un peu moins de 300 euros aller-retour tout compris, et ce pendant la Golden Week, ce qui mérite d’être signalé.

Accessoirement pour ceux qui auraient des questions sur les différents vols et seraient passionnés d’aviation civile sachez que même si je n’ai encore jamais contribué à leur site et qu’une fois de plus je n’ai absolument aucun lien avec eux, je suis un lecteur fréquent de « flight report » ou vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin sur la plupart des compagnies aériennes partout dans le monde, les aéroports etc…

Voila pour la partie informations. A j’oubliais les hôtels et bien pas de recommandations pour ça, je n’ai à l’heure actuelle ni trouver une chaîne d’hôtel, ni un site internet qui me donnait entière satisfaction. (Pas plus que AIRBNB d’ailleurs qui a du très bon comme du beaucoup moins bon, et je préfère généralement les hôtels, voyageant seul la plupart du temps les tarifs ne sont pas forcements très différents, pour moins de services et parfois de moins bons emplacements.)

C’est parti pour Bangkok.

Les semaines avant mon départ furent interminables. Moi qui croyais naïvement que la floraison des cerisiers aiderait à faire passer le temps. Mais cette année nous a gratifié d’un froid polaire. Froid que je supporte de moins en moins. D’ailleurs au moment où j’écris ses lignes (déjà la mi mai), les beaux jours ne sont toujours pas de retour. J’ai l’impression que le climat se rafraîchit d’année en année. Heureusement internet était la « Bangkok en avril-mai, voyage déconseillé, de nombreux usagers ce sont plaint de la chaleur » Parfait ! Enfin une ville qui ne descend pas en dessous de 33 degrés la nuit. Je remets un pull et j’attends.

Puis vain enfin le jour du départ. Premier vol avec Thai lion air. 2 heures de retard au départ du à un check-in chaotique à l’aéroport du Kansai (désagrément insuffisant pour entamer mon excellente humeur du moment). Je tiens à signaler que les check-in se passent d’ordinaire bien à KIX mais qu’il y avait manifestement un problème d’organisation ce jour-là, les écrans de signalisation se mettant à afficher n’importe quoi et le staff de l’aéroport s’agitant dans tous les sens dans une grande confusion. Enfin, ça peut arriver. Embarquement et première impression de la cabine Thai lion air. Pas énormément de place pour les jambes comme il fallait s’y attendre, mais le tout est très propre avec un bel écran et une bonne sélection de films en anglais. Conseil : rien n’est fourni à bord penser donc à apporter vos écouteurs ou vous devrez les acheter à bord. De même, munissez-vous d’une couverture ou de vêtement chauds, car si le climat est clément en Thaïlande, il n’en est pas de même dans leurs avions, qui sont plus proche d’une chambre froide que d’autre chose. La encore il est possible d’acheter une couverture pour une dizaine d’euros (ne vous attendez pas à la moindre once de compassion de la ravissante Hôtesse Sivaporn, son cœur est aussi glacé que mon siège).

À bord distribution d’un sandwich (ce qui m’a surpris, je ne m’attendais à rien) et d’un peu d’eau. Ce sera la seule prestation gratuite. Un menu et à votre disposition si vous souhaitez commander quelque chose d’autre. J’ai commandé un curry Thaïlande (le vert avec des extraits de noix de coco), qu’on m’a rapidement apporté à mon siège dans son élégante barquette aluminium. Pas grand-chose à signaler, un simple plat préparé. Les quantités ne sont pas énormes (il est préférable que vous mangiez avant de partir) mais je n’avais pas besoin de plus, dans l’ensemble un bon vol pour le prix (je le rappel moins de 30000 JPY aller-retour pendant la Golden week.)

Arrivée à Bangkok, bien plus tard que prévu et attente pour le taxi. L’aéroport de DMK est assez spartiate, et n’ont pas envie d’y passer plus de temps que nécessaire. Une fois passé la file de l’immigration, je récupère ma carte sim ou comptoir DATC, je suis perdu sans le GPS et j’ai besoin de WIFI. Notons que la carte sim sobrement nommée « happy tourist » est très abordable (entre 5 et 10 euros selon vos besoins). Tous se passe sans encombre et j’arrive finalement à l’hôtel après avoir payé le taxi (deux fois plus cher que cela me coûtera au retour, allez savoir pourquoi… quoi qu’il en soit on parle de sommes trop modestes pour entamer mon humeur au top de sa forme puisque oui, enfin, il fait chaud!).

Les premiers jours de mon voyage se passent superbement bien, j’enchaîne les visites des lieux touristiques les plus connus de la capitale : le boudha d’émeraude, palais royal, wat arun, wat pho etc…. Loin de souffrir de la chaleur humide, mon corps semble s’y habituer parfaitement, à croire qu’après des années à me les geler dans les confins de hémisphère nord mon corps à oublier comment transpirer.

La nourriture bien qu’épicée est excellente, les gens que je rencontre charmants (ceux qui parlent anglais, les autres m’insultaient probablement en thaïlandais, mais je m’en fous, je comprends pas), et profitant d’un massage des pieds après une journée bien remplie planifiant une croisière avec dîner au champagne pour finir mon séjour en aphotéose, quand tout bascula.

Non, je ne fais pas allusion aux pressions de plus en plus insistantes sur mon pubis du jeune masseur de ce qui s’avéra plus tard être un quartier gai. Il faut croire que la zone des pieds monte bien haut en Thaïlande.

Non, il s’agit d’une mésaventure bien plus ordinaire, susceptible d’arriver à chacun d’entre vous. Alors que je voulais bêtement retirer de l’argent à un distributeur, à midi trente, même pas ivre, je me suis retrouvé face à un écran tout en thaïlandais. Impressionné dans un premier temps et sans doute aussi un peu ébloui par le soleil que je n’avais plus vu depuis si moi, j’ai manqué les instructions en anglais et est rentré le mon tant du retrait souhaité à la place de mon code secret. Oui, 3 fois de suite. Erreur fatale. Carte annulée, impossible d’accéder à mon argent. D’abord confiant (oserai-je dire naïf), je téléphone à ma banque pour la débloquer. Peine perdue tout est informatisé et il n’est pas possible de débloquer la carte, seulement d’en renvoyer une nouvelle dans deux semaines, ce qui me fait une belle jambe. Impossible d’obtenir de l’argent par d’autre moyen, y compris par mandat cash (200 euros auraient suffit). Raisons de sécurité ? Mon cul, ça fait bien longtemps que plus aucune arnaque bancaire consiste à essayer tous les codes possible d’une carte bancaire sur un distributeur automatique. Surtout quand on peut acheter sur internet sans code, et même payer sans contact. Et je ne parle même pas de la souveraine stupidité qui laisse quelqu’un crever sans ressources à l’autre bout du monde pour des raisons de sécurité. (alors que j’avais tout le nécessaire pour prouver mon identité et que j’avais déjà passé au téléphone maintes fois tous leurs sois disant contrôles de sécurité, ils ont d’ailleurs essayé d’en profité pour me refourguer leurs offres payantes merdiques ces …). Bref, ce n’est pas nouveau, mais il est vraiment le temps de s’interroger sur le rôle de ses pignoufs de vendeurs de tapis à la sauvette dénués de la moindre compétence et que certains appellent encore banquier. Comme si ses commerciaux avaient la moindre notion de ce qu’était une banque, l’économie, l’investissement, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Notons au passage que j’ai trois comptes en banques dans autant de banques différentes; japonaises et françaises et qu’elles sont toutes aussi nulles. Une égalité parfaite à ce niveau-là. Heureusement pour moi il me restait suffisamment de cash pour finir mon voyage (à condition de renoncer à ma croisière ce qui est agaçant mais un moindre mal ayant déjà vu l’essentiel de ce que je voulais voir). Ma conclusion à cette mésaventure : partez avec du cash en réserve, choisissez les banques les moins chères puisque de toute façon vous n’aurez aucun service client et aucun service tout court, autant ne pas perdre de temps avec les vendeurs de tapis).

Et enfin, méfiez-vous des salons de massages proches des quartiers gais.

Bonus Touristique:

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Je vous retrouve bientôt pour une petite mise à jour du site avec notamment la sortie du nouveau livre et des menus changements pour rendre le tout plus agréable!

A bientôt (et n’oubliez pas de jeter un oeil aux autres articles)

Et si vous aimez le blog, n’hésitez pas à regarder mes livres dans la boutique !

Toriaezu Japon


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